LA NASA PRÉVOIT QUE LE PROCHAIN CYCLE SOLAIRE SERA AU PLUS BAS DANS 200 ANS (NIVEAUX MINIMAUX DE DALTON) + CONSÉQUENCES
Les prévisions de la NASA pour le prochain cycle solaire (25) indiquent que ce sera le plus faible des 200 dernières années.
Le maximum de ce prochain cycle - mesuré en termes de nombre de taches solaires, une mesure standard du niveau d'activité solaire - pourrait être inférieur de 30 à 50% à celui du plus récent.
Les résultats de l'agence montrent que le prochain cycle débutera en 2020 et atteindra son maximum en 2025:
La nouvelle recherche a été dirigée par Irina Kitiashvili, chercheuse au Bay Area Environmental Research Institute du centre de recherche Ames de la NASA, dans la Silicon Valley, en Californie. Il combinait les observations de deux missions spatiales de la NASA - l'Observatoire solaire et héliosphérique et l'Observatoire de la dynamique solaire - avec des données collectées depuis 1976 auprès de l'Observatoire national solaire au sol.
Un défi pour les chercheurs qui travaillent à prédire les activités du Soleil est que les scientifiques ne comprennent pas encore complètement le fonctionnement interne de notre étoile. De plus, certains facteurs qui jouent au plus profond du Soleil ne peuvent être mesurés directement. Ils doivent être estimés à partir de mesures de phénomènes connexes sur la surface solaire, tels que les taches solaires.
La méthode de Kitiashvili diffère des autres outils de prévision en termes de matière première pour ses prévisions. Auparavant, les chercheurs utilisaient le nombre de taches solaires pour représenter indirectement l'activité du champ magnétique solaire. La nouvelle approche tire parti des observations directes des champs magnétiques émergeant à la surface du Soleil - données qui n'existent que pour les quatre derniers cycles solaires.
La combinaison mathématique des données provenant des trois sources d’observations du Soleil avec les estimations de son activité intérieure a généré une prévision conçue pour être plus fiable que l’utilisation de l’une quelconque de ces sources.
En 2008, les chercheurs ont utilisé cette méthode pour faire leurs prévisions, qui ont ensuite été mises à l’essai lors du déroulement du cycle solaire au cours de la dernière décennie. Il s’est bien comporté, l’intensité et le calendrier prévisionnels du maximum d’énergie solaire cadrant parfaitement avec la réalité.
LES IMPLICATIONS
La NASA tente de décrire le prochain arrêt solaire comme une fenêtre d'opportunité pour les missions spatiales. «L'amélioration de la capacité à faire de telles prévisions sur la météo spatiale est une bonne nouvelle pour les planificateurs de missions qui peuvent planifier des missions d'exploration humaine lors de périodes de faible rayonnement».
Ceci est absurde et constitue un autre exemple d’obscurcissement et de demi-vérité des agences gouvernementales.
La NASA prévoit effectivement un retour au Dalton Minimum (1790-1830) mais ne mentionne pas le froid brutal, les pertes de récoltes, la famine, la guerre et les puissantes éruptions volcaniques qui lui sont associées:
- À l'instar des minimums plus profonds Maunder et Spörer qui le précèdent, le Dalton a connu une période de températures inférieures à la moyenne. La station Oberlach en Allemagne, par exemple, a connu une baisse de 2 ° C en 20 ans , ce qui a dévasté la production alimentaire du pays.
- L'année sans été a également eu lieu au cours de la Dalton minimum, en 1816. Elle a été causée par une combinaison de températures déjà basses ainsi que les séquelles de la deuxième plus grande éruption volcanique en 2000 ans: VEI du mont Tambora 7 le 10 Avril 1815.
( Pour Pour en savoir plus sur le lien entre une puissance solaire réduite et une hausse volcanique et sismique, cliquez ici ).
Les tremblements de terre et les tsunamis qui ont suivi ont tué des dizaines de milliers de personnes vivant sur les îles indonésiennes environnantes. Mais l'éruption de Tambora ne présentait pas un grand intérêt pour l'Europe et les États-Unis, pas au début du moins - la nouvelle était centrée sur les guerres napoléoniennes et la bataille de Waterloo.le dimanche 18 juin 1815, au cours duquel le duc de Wellington vainquit Napoléon Bonaparte au prix de 65 000 hommes.
Les journaux ont été préoccupés par la bataille jusqu'au début de l'hiver 1815, quand le temps a tourné au vinaigre. Et en 1816, le climat dominait l'actualité alors que le printemps puis l'été n'arrivaient pas .
Un habitant de Virginie s'est rappelé: «En juin, une autre chute de neige est arrivée et les gens sont partis en traîneau. Le 4 juillet, l'eau a gelé dans les citernes et la neige est revenue, alors que les célébrants du Jour de l'Indépendance se déplaçaient à l'intérieur d'églises où des feux de cheminée réchauffaient les choses de manière acerbe. "
Des vêtements ont gelé sur la ligne en Nouvelle-Angleterre, des glaces sur des étangs et des lacs ont été signalées dans le nord-ouest de la Pennsylvanie en juillet et en août, et des gelées en Virginie en août. La température a parfois atteint les années 90, mais a ensuite chuté à presque zéro en quelques heures seulement.
Les cultures qui ont réussi à germer ont été gelées au début du mois de juin, replantées puis à nouveau gelées en juillet. Très peu de récoltes ont été effectivement récoltées et parmi celles-ci, les rendements ont été très médiocres. À leur tour, les prix des denrées alimentaires et des céréales ont monté en flèche - par exemple, en 1815, l'avoine se vendait 0,12 dollar le boisseau, mais l'année suivante, un boisseau vous coûterait 0,92 dollar.
Et l'histoire était la même dans le monde entier: - La récolte de pommes de terre en Irlande a pourri dans le sol, entraînant une famine généralisée.
- En Angleterre, en France et en Allemagne, les récoltes de blé ont échoué, entraînant des pénuries de pain et des émeutes et des pillages dans le domaine de l'alimentation.
- Le nord de la Chine a également été durement touché par des milliers de personnes qui meurent de faim.
- En Asie du Sud, des pluies torrentielles ont déclenché une épidémie de choléra qui en a tué beaucoup plus.
GRAND MINIMUM SOLAIRE
Le cycle solaire 25 constituera probablement une simple étape de notre descente dans le prochain grand minimum solaire - une période de réduction encore plus importante des températures et des rendements (recherche Maunder Minimum, 1645-1715) .
Et d'autres chercheurs insistent toujours sur le fait qu'il n'y aura pas de cycle solaire du tout.
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